Quelle plus belle histoire que celle de la musique et ses belles émotions que nous offrent depuis des siècles les génies compositeurs avec leurs belles sonates et opéras, les chanteurs, les musiciens et tous les acteurs passionnés qui la font perdurer. La musique est l’un des domaines artistiques qui a connu le plus de révolutions tant dans l’enregistrement sonore, les studios d'enregistrement et leurs technologies de pointe, les supports d’écoute et de diffusion et la protection des œuvres. Partons ensemble pour vivre une belle partition musicale !
Au plus processus technologiques et des innovations, les studios d’enregistrement professionnels sont des laboratoires dans le domaine du son musical. Leur évocation fait directement penser aux passages de l’analogique au numérique, aux multi-pistes,et aux multiples effets musicaux artificiels…
Le saviez-vous, c’est vers la fin du 19 eme siècle que les premiers enregistrements musicaux voient le jour. En quelques décennies, les sonorités musicales ont subi une des plus rapides évolutions technologiques en passant du cylindre au faisceau laser. Ces progrès ont permis une diffusion universelle de la musique et un patrimoine d’une richesse exceptionnelle.
Dans l’histoire de l’enregistrement sonore, tout commence il y a plus de 100 ans, dans les années 20, ou l’enregistrement qui se faisait en direct utilisait le rouleau de cire. De faible sensibilité, le pavillon acoustique captait les sons ce qui obligeait les artistes, chanteurs et musiciens à forcer la musicalité. C’est l’énergie acoustique reçue qui gravait le sillon via la pointe sans autre matériel ou technologie en sachant que cette façon de faire ne pouvait pas restituer tout le spectre sonore. Certains instruments de musique aux sons graves devaient être remplacés ou tout simplement ignorés. Pour exemple, la contrebasse paiera le prix fort dans les premières années jazz, cet instrument était remplacé par l’hélicon.
A la fin des années 20 vint l’apparition des premiers microphones qui par leur captation seront les débuts de l’enregistrement électrique. Une séance d’enregistrement utilisait un seul microphone ce qui obligeait le soliste à se rapprocher pour être entendu. C’est aussi à cette époque que le disque 78 tours remplace le rouleau de cire. S’il ne permet pas d’écouter des enregistrement longue durée, il devient le support d’écoute musical le plus courant avec la radio. C’est l’apparition des machines à graver Neumann constituant une chaine d’enregistreur qui vont améliorer le temps d’enregistrement.
Vers les années 30, le disque 78 tours et la radio animent les foyers, à cette période nous sommes encore très loin du studio d’enregistrement, les musiciens et le preneur de son élaboraient leur projet sonore dans un vaste hangar ou une pièce aménagée. Plus tard, ce sera le 33 tours et le 45 tours qui remplira les box des dj et des magasins de disques. On se rappelle avec nostalgie des grandes files lorsqu’on souhaitait avoir le dernier disque de Clo Clo ou des Beatles.
C’est vers les années 40 que les studios professionnels avec les premières cabines séparatrices commencent réellement à se professionnaliser. A partir de là, on comprend aussi que les performances réalisées dans ces lieux fermés modifient le travail du musicien et induit un vocabulaire plus technique : séance enregistrement, prise, entrer en studio. L’artiste est plus isolé mais il profite d’une bonne réverbération naturelle et une plus grande présence dans l’enregistrement de sa voix.
C’est aussi dans ses années-là, qu’arrive la bande magnétique et la console de mélange. Encore fragile, la bande magnétique a favorisé la réalisation des montages, un grand pas dans l’enregistrement sonore car elle offrait la possibilité de réaliser plusieurs prises musicales et de choisir la meilleure. Ce matériel va insuffler d’autres idées comme celle du recording qui se pratique encore aujourd’hui.
*Le recording (enregistrement en français) permettait à un musicien de jouer ou pour un chanteur de chanter par-dessus l’enregistrement précédent. Une petite révolution pour l’époque. Cette façon de concevoir un enregistrement via le recording va créer une forte différence avec l’enregistrement en direct live comme lors des concerts. Mais du fait que le magnétophone multipiste n’est pas encore présent dans les studios, cette technique n’est possible qu’en utilisant un second enregistreur synchronisé manuellement peu utilisé par les chanteurs qui préfèrent enregistrer en direct avec l’orchestre
Le disque stéréophonique fera son apparition quelques temps après l’arrivée du Rock’N’Roll.
Avec le magnétophone à 3 pistes indépendantes (modèle Ampex 300), l’idée de départ était de combler le « trou » entre les deux enceintes d'une installation d'écoute à deux canaux. Si l’orchestre est enregistré en stéréo, la voix est capturée ensuite sur une piste libre.
On note une avancée technologique de taille, en 1954 : l’écoute du contenu de la bande tout en enregistrant sur une autre piste connue sous le nom de système Selsync de Ampex. Les magnétophones multipistes vont gommer cette manière d’enregistrement avec l’arrivée du magnétophone 4 pistes.
Les années suivantes tout va s’accélérer, trois ans plus tard, le 8 pistes fera son apparition et deux ans plus tard, le 16 pistes fait son entrée dans les studios d’enregistrement puis le 24 pistes. Les consoles suivront la même évolution que les matériels d’enregistrement, ce qui complexifient la gestion aussi : départs/retours auxiliaires, panoramique, égaliseurs, sous-groupes, etc...
On comprend que la technique dans les studios d’enregistrement devient de plus en plus complexe. En effet, déjà dans les années 70, tous les acteurs en passant de l’ingénieur du son jusqu’au musicien sont face à des techniques qui demandent de plus de plus de savoir-faire. Lors des séances d’enregistrement, il est demandé à l’interprète de fragmenter ses prises afin de ne retenir que la meilleure performance, il ne doit plus jouer ou chanter sa partition de bout en bout.
Déjà à cette période, on cherchait à minimiser les couts. Pour atteindre cet objectif, l’équipe du studio d’enregistrement devait agir vite et quel que soit les exigences. En quelques heures, tout devait être en boite :
Après la mise en boite, pour un titre de 3 minutes, le mixage et parfois le mastering et la gravure avait lieu dans la foulée ainsi que le pressage du disque.
Cette capacité à travailler vite et bien a démontré l’efficacité des studios d’enregistrement et les compétences des réalisateurs. A ce moment-là, on est encore loin du numérique et de ses automatisations, l’ingénieur du son devait connaitre ses outils du bout des doigts, jouer d’audace et d’ingéniosité pour en sortir les meilleurs résultats dans un temps record. On soulignera aussi le talent des artistes de l’époque qui devaient toujours répondre aux aléas techniques. On ne peut être qu’admiratif des résultats sonores obtenus par les studios d’enregistrement et les maisons de disques de ces années-là.
C’est bien l’arrivée du Compact Disc qui a révolutionné le monde musical et la professionnalisation des studios d’enregistrement. Dans les années 80, avec l’avènement du format minimaliste CD, le son bascule dans un autre monde limitant le souffle, annulant le craquement et augmentant la dynamique. La musique classique fut le premier bénéficiaire de ce support d’écoute pour la renaissance de son répertoire.
Les bandes magnétiques sont remplacées par les disques durs, des disquettes et des ordinateurs comme les enregistreurs numériques ( DAT) qui font légion dans les espaces d’enregistrement musicaux. Ces derniers permettent tout de même des résolutions de 16 bits à 48 kHz (ceux du CD) même si on leur reprochera de reproduire un son assez métallique par rapport au son analogique. En sachant que dans certains studios le passage du numérique n’est pas automatique. Même si les nostalgiques du son analogique ont du mal à franchir le cap, ils finissent par comprendre les avantages du CD en matière d’avenir et de cout.
C’est à partir de là dans les années 90 que le recours aux disques durs induise l’enregistrement à haute résolution (96, puis 192 kHz, en 24 ou 32 bits). Cette haute puissance va accélérer la disparition généralisée des multipistes à bandes.
Les home studio et les studios d’enregistrement professionnels s’équipent de séquenceurs (Pro Tools, Cubase.....) et autres logiciels de station de travail audionumérique.
Cela offre de nombreuses possibilités d’édition et de traitement des sonorités, ce tout numérique change radicalement les manière d’enregistrer. Le numérique a aussi permis d’automatiser des taches complexes, pour exemple la console de mixage automatisée déjà visible chez les utilisateurs du programme Cubase ( Atari). Insérer un ordinateur dans les consoles à faciliter la gestion des mixages pour les enregistrements sur un support d’écoute amovible ou disque dur. La marque Neumann dés 1984, produit la première console analogique à contrôle totalement numérisé.
Ce principe d’enregistrement analogique a été inventé par un Français : Charles Cros, le 30 avril 1877. Les premiers enregistrements sont réalisés sur des cylindres métalliques. Le principe de la phase d’enregistrement est simple : la source sonore met en vibration une membrane qui est transmise à un stylet qui va graver un sillon ondulé. Lors de la phase de reproduction, la pointe ou saphir suit le sillon et capte la vibration pour la transmettre à une membrane qui restitue le son.
En 1877, Thomas Edison, scientifique et industriel américain invente le phonographe un appareil qui permet d’enregistrer des sons sur cylindre par principe de gravure. Au même moment, Emile Berliner, ingénieur allemand propose le gramophone qui enregistre sur disque en métal.
Avec microphone et amplificateur, 1925 fut l’année de l’enregistrement électrique. Cette énergie va ouvrir la voie aux audaces les plus folles dans le concept de l’enregistrement sonore comme retoucher les prises de son dans le détail.
1948 fut l’année de l’arrivée des premiers microsillons.
C’est un disque léger et assez solide contrairement au 78 tours et de temps d’écoute plus long par face soit 25 minutes d’enregistrement pour le disque 33 tours. Il offre aussi une meilleure qualité de sons grâce à des microphones plus sensibles. Malgré tout, la restitution de l’espace sonore n’est pas encore excellente. Les ingénieurs du son ont toujours eu pour objectif de restituer un son au plus près de l’original. Il faudra attendre 1958 pour cela avec les premiers disques en stéréo et 1980 avec les enregistrements associant la technologie numérique avec un nouveau support d’écoute le disque compact : le CD.
En 1955, Ampex commercialise les premiers magnétophones 2 pistes, un nouveau dispositif désormais utilisé pour les enregistrements en studio. En 1960, les Beatles enregistrent leurs premiers singles sur 2 pistes et passent sur 4 pistes trois ans plus tard.
C’est sur ce format qu’ils vont enregistrer quelques chefs d’œuvres, notamment Revolver ou Sgt. Pepper. Mais forcément, lorsqu’on écoute ces albums, on se rend compte qu’il y a bien plus que 4 instruments par chanson. Alors comment faisaient-ils ?
Ils utilisaient le procédé de “réduction” qui consistait à rejouer la bande enregistrée, et mixer 2 pistes pour n’en faire qu’une en la couchant sur une 2ème bande. Ainsi, ils récupéraient une piste supplémentaire pour pouvoir ajouter d’autres parties enregistrées. Ça ne s’appelait pas encore “overdubbs” mais c’était le même principe. On ne pouvait pas faire cela indéfiniment car à chaque réduction, on perd une génération de bande et on rajoute du bruit de fond.
Mode de reproduction sonore assez récent, l’invention du disque compact est liée aux progrès du numérique et de l’informatique. Cette lecture numérique ( digit = chiffres) est possible grâce à un lecteur laser ( ordinateur de traitement du son) qui code le message sonore en milliard de nombres ( codage binaire). Le lecteur de disques CD transforme le message en un courant électrique qui sera transmis aux haut-parleurs via un amplificateur stéréo.
Le CD-ROM et le CD audio appartiennent à la famille des disques optiques, une famille de supports de stockage Le disque optique (ou disque laser) est un support permettant le stockage numérique de des données lisibles au moyen de techniques optiques.
Dans le domaine de la conception audio, on emploie le terme de disque audionumérique plutôt que disque compact.
Il y a une quinzaine d'années, les trois quarts du marché de la musique reposaient encore sur de grosses maisons de disques. Ces dernières n’ont rien vu venir, elles qui auraient pu des « Deezer » ou des « Spotify », elles se sont fait supplantées sur place. La plus grande révolution de la création, diffusion et écoute de la musique, c’est bien Internet. Le Web a généré la mondialisation de la musique ce qui a permis une diffusion de la musique à grande échelle. Les plateformes de streaming ont rapidement vu le jour offrant une rapidité de diffusion, de lecture et permettant le partage sans oublier la gratuité et une ouverture 24H24.
La mort annoncée à court terme du disque compact et du DVD. Pour les jeunes, la musique est le premier contenu culturel qu’ils achètent en téléchargement. En 2013, le SNEP (Syndicat National de l'Edition Phonographique) déclarait que plus de 50 % des transactions d'achat de musique enregistrée se faisaient via la Toile.
Comme nous vous le disions plus haut, les révolutions sonores et les nouvelles pratiques n’ont jamais cessé : dans les années 60, les maisons de disques avaient déjà conscience de la fin prochaine du disque vinyle qui a été remplacé en 1980 par le disque CD. Une vraie révolution et un booster économique dans l’industrie du disque et de la musique car ce support a totalement changé la manière d’écouter la musique.
Dans les années 70 si rien ne se modifie encore vraiment, le son s’affine toutefois grâce aux évolutions techniques apparues dans les studios d’enregistrement. Dix ans plus tard, la mort annoncée est bien réelle autant technique que commerciale pour le son analogique causé par l’apparition du CD, le disque compact numérique.
Le format de compression du fichier MP3 permet de repousser encore plus loin les limites du stockage. Sur Internet, « mp3.com » sera la première plate-forme légale permettant aux artistes de proposer des mp3 gratuit ou l’internaute peut écouter librement et le télécharger pour stockage ou gravure sur un CD-ROM.
C’est inédit pour l'époque d’avoir accès à un service de démocratisation de la musique en ligne.
Nous voilà arrivés à une ère ou le web et les outils nomades révolutionnent la musique et la façon d’écouter et de la consommer. Stocker et monter ses playlists quasi gratuitement rentrent dans l’habitude du consommateur. Pourtant, la bête noire des artistes et maisons de disques rugit déjà : le téléchargement illégal. La facilité engendre toujours un état addictif qui a été bien encouragée disons le par le nombre important de titres musicaux disponibles sur la toile. Le cri d’alarme sonnant de la part des acteurs lésés a permis l’instauration d’une loi de protection des œuvres et droits internet : la loi Hadopi.
La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet est une autorité publique indépendante française créée par la loi Création et Internet, instituée par le décret nᵒ 2009-1773 du 29 décembre 2009 et prévu par la loi Création et Internet du 12 juin 2009.
La loi Hadopi a été promulguée pratiquement au même moment ou les consommateurs ont changé leur façon d’écouter la musique et regarder un film via le streaming. En 2009, le phénomène est déjà en pleine expansion. En France, ce sont les plateformes Deezer, mais aussi Spotify qui régulent ce marché concurrentiel de la musique libre. Si au départ l’écoute gratuite était financée par la publicité, depuis pour plus de rentabilité elles sont accessibles via un abonnement payant. Au niveau légal, des accords sont signés avec les sociétés d'auteurs comme la SACEM en France pour s'assurer que la diffusion du répertoire musical est libre et de la rémunération des membres.
Si la musique se vend bien sur Internet, l’argent ne vas pas toujours dans la poche des artistes et des labels. La technologie va trop vite et les lois ne suivent pas la cadence ce qui oblige les plateformes de téléchargement et les maisons de disques de faire preuve d’audace. C’est le cas notamment en 2007 ou Apple et Emi vont collaborer. Ce sera d’ailleurs une des premières compagnies de disques qui franchira le pas sur le numérique en ligne officiellement. Par la création d’un écosystème musical facile d’accès et à prix fixe, Apple a inventé un nouveau concept de juxebox portable. Il s’empare du business modèle de la distribution digitale et musicale… et le marché est énorme.
Mais pourquoi dit donc ?
Tout simplement pour intégrer son marché : la vente d’iPod, encore un support mobile révolutionnaire compatible mp3 permettant de télécharger des titres via Itunes mais également de sources illégales !!! Après MSN, assez tardivement d’ailleurs, c’est le géant Google qui prendra les rênes avec Google Music puis les réseaux communautaires vont entrer en action aux milieux des années 2000 avec les contenus image et audio : la vidéo…
La plateforme en ligne de diffusion vidéos Youtube, le second moteur de recherche de Google) aura un impact de taille dans la visibilité des jeunes artistes. Véritable piston de la promotion musicale, le marché de la vidéo sur Youtube est gigantesque ! La diffusion du clip produit est instantanée et grâce aux stratégies du marketing digital, tout a chacun peut acheter le titre d’un clic de souris vers le lien en de la plateforme de téléchargement.
La Musique Libre est une chaîne YouTube spécialisée dans la promotion de musiques
Les vidéos publiées sur la plateforme peuvent largement être partagés notamment vers le messager du net : Twitter. Facebook, réseau social pour se faire des amis donne l’occasion d’échanger avec les artistes et de connaitre leur actualité, leurs nouveaux titres, les dates de leur prochain concert et de partager. Tout ceci, n’est possible qu’avec l’autorisation des artistes.
Alors que la loi Hadopi a manqué le coche du suivi de l’évolution du marché de la musique (ce qui est presque toujours le cas pour toutes les lois) rappelons les origines des Droits d’auteur.
Il faut savoir qu’au départ, les artistes avaient peu de droits sur leurs œuvres du fait de la limitation des Droits d’auteur.
Ils protégeaient surtout des réimpressions ( édition- contrat d’exclusivité). Si le musicien n’avait pas l’autorisation du commanditaire, il ne pouvait pas composer pour une autre personne. Les grands compositeurs comme Beethoven ou Mozart ne percevaient pour leur œuvre que des petites indemnités de manière ponctuelle. C’est bien connu, ces génies de la musique d’une époque (sous l’ancien régime) vivotaient dans la pauvreté, ils survivaient de leur art que grâce à de minimes pensions.
1886 : des progrès sensibles apparaissent en matière de protection des oeuvres musicales qui fera apparaitre des progrès sensibles.
1898 : une fédération a été fondé par les musiciens allemands pour obtenir des Droits d’auteur, cette fédération est devenue la GEMA et SACEM en France. Cette dernière a passé des accords avec d’autres institutions dans le monde qui ont eu un large champ de compétences notamment avec l’arrivée du disque, de radiophonie et des films parlants.
1851 : Création de la SACEM ( voir les objectifs et gestion en détails ci-dessous)
1965 : pour s’adapter au contexte sociologique, les Droits d’auteur ont encore évolués avec un rallongement du délai de protection à 70 ans après le décès du compositeur.
Institution française privée à but non lucratif, depuis sa création en février 1851, la SACEM est habilitée à s’occuper de la gestion et du versement annuelle des droits d’auteur aux compositeurs, auteurs et éditeurs de musique. Elle est contrôlée par une commission incluant un commissaire aux comptes et les sociétaires.
Défini par les acronymes ( SACEM ), le Syndicat des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique a vu le jour suite à un accident survenu dans un café -concert à Paris ( 8eme arrondissement) en mars 1947. L’histoire raconte que le parolier et auteur dramatique Ernest Bourget et les compositeurs Paul Henrion et Victor Parizot auraient refusés de payer leur consommation car le gérant du café-concert a diffusé leurs œuvres sans autorisation et sans versement retour. Ce litige a conduit à un procès que les artistes ont gagné !
Et ce ne fut pas le seul procès gagné par des auteurs légitimant l’arrêt de la Cour de justice de Paris en 1849 qui définira le principe du droit d’auteur exclusif avec une divulgation et une reproduction protégée d’une œuvre musicale. Ainsi en 1850 naitra la première Société mutuelle de perception ou 200 membres vont adhérer. Les premières perceptions vont encourager les créateurs et éditeurs musicaux à fonder la SACEM le 28 février 1851.
Avec les nouveaux supports d’écoute, de diffusion comme la radio et d’enregistrement comme le magnétophone, l’arrivée de l’informatique plus tard, la gratuité définit comme un critère de normalisation, la loi Hadopi a bien eu des à trouver un équilibre entre l’utilisation des nouveaux médias et le respect des droits d’auteur.
Dans son action et sa gestion, l’institution poursuit son développement pour soutenir la création musicale, la diffusion et l’insertion professionnelle des jeunes artistes. Dans le renforcement de sa politique sociale et culturelle, elle signe des accords avec les chaines câblées, et les acteurs importants de la diffusion musicale et vidéos du web comme Deezer, Youtube, Universal Publishing Group, Itunes…)
https://www.cadenceinfo.com
https://www.researchgate.net/
http://didacool.free.fr/histoire.htm
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/continent-musiques/histoire-s-de-studio-2032610
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