Le Beatmaking est devenu un élément fondamental de la musique moderne. Si hier les créateurs d’instrumentale, les beatmakers geek étaient cachés dans l’ombre des studios d'enregistrement et à peine connu, aujourd’hui ils ont gagné leur place ! Ils ont su utiliser les innovations et se sont distingués en créant leurs propres formats médiatiques diffusés sur Internet et notamment sur Youtube. Si son instrument est l’ordinateur, le beatmaker est capable de montrer toute sa palette de connaissance musicale dans la création de sons inédits ! Pour mieux comprendre le beatmaking et son évolution, suivez le guide Beat Blue Lines
Le Beatmaking consiste à créer des pistes musicales et rythmiques communément appelées Beats notamment présents dans le Hip Hop et le Rap actuel et dans presque tous les styles musicaux. C’est le travail du beatmaker que l’on appelle aussi producteur crée qui compose et réalise l’arrangement d’une partie musicale pour enregistrer ses propres musiques. La partie la plus appréciée pour de nombreux musiciens dans les beats est la partie composition et arrangement. D’ailleurs, les créations sonores réalisées par les premiers beatmakers étaient essentiellement basées sur l’utilisation de boucles d’extraits de titres déjà existants, accompagnées de boîtes à rythmes et d’arrangements.
Dans son histoire, le beatmaking a toujours su s'adapter aux innovations technologiques comme la groovebox, l'échantillonneur ou le séquenceur et la station de travail numérique. A la fin des années 1970 et au début des années 1980, les premiers producteurs de Rap, vestiges de l'industrie du R&B, dirigeaient les musiciens de studio pendant les séances d'enregistrement.
Dans les sources des premiers échantillons, les beatmarkers utilisaient principalement des vinyles. Aujourd’hui et depuis les recommandations de Youtube, source de sampling, ils perfectionnent leur technique en quelques semaines grâce aux tutoriels. Ils arrivent à composer des très bons beats dans un nouveau style ou échantillonner une kora africaine avec seulement quelques notes trouvées sur le net.
Créateur de sons, le beatmaker organise la composition des beats (rythmes musicaux) et d’ambiances pour accompagner les musiques de rappeurs. Il crée des morceaux de musique instrumentale sur lequel les compositeurs et artistes posent leur texte. Mais avant tout, ce magicien de l’ombre est un créateur de studio qui fait le lien entre le producteur et le mix pour le DJ. Le beatmaker intervient sur des prestations scéniques et se constitue son revenu essentiellement sur ses droits d'auteur, en tant que compositeur et arrangeur.
Son instrument est l’ordinateur qui peut être relié à un clavier midi qui lui permet de composer en utilisant divers logiciels.
Le beatmaker travaille le plus souvent pour un artiste mais il peut aussi vendre ses beats et paks de sons.
Blue Lines Records est une société de production parisienne spécialisée en enregistrement, beatmaking, production et édition musicale. Les beatmakers professionnels sélectionnés sont certifiés par le SNEP (disque d'or, de platine, de diamant) .
Pour se faire connaitre, les beatmakers peuvent diffuser leurs œuvres sur Youtube ou les vendre directement sur un site de téléchargement en ligne. Pourtant le terme beatmaker est encore utilisé de façon réductrice car les musiciens ne les considèrent pas comme des vrais compositeurs mais représente plutôt des créateurs qui s’appuie uniquement sur la technologie et qui ont très peu de connaissance des techniques musicales et les pratiques professionnelles en instrumentale acoustique.Cependant, il est important de prendre un peu de recul et aller plus loin dans la compréhension de ces techniciens de l’ombre.
Aujourd’hui l’équipement de beatmaking et leur technologie, des instruments à part entière ont une place à ne pas négliger dans la formation musicale actuelle. De plus, le beatmaker doit connaitre toutes les dernières technologies en vogue pour savoir utiliser les derniers instruments numériques. Dans les créations musicales de rap, les beatmakers sont autant partie prenante que les rappeurs eux-mêmes même s’ils sont rarement mis en avant pour leur prestation musicale. Pourtant on les apprécie pour leur créativité instrumentale un peu comme un peintre qui choisit sa palette et ses mélanges de couleurs.
Les nouveaux et divers modes d’expression du hip-hop au début des années 70 aux États-Unis vont se maintenir une bonne décennie dans la culture underground avant que le système de production et de consommation de masse ne s’y intéresse.
En 1979 sort le premier disque de rap ( Rapper’s Delight de Sugarhill Gang).
Durant la décennie, les DJ vont miser sur la technique du sampling qui sera la base de la création musicale des beatmakers, ils composent des morceaux ou les rappeurs vont appuyer leurs textes. Le travail du beatmaker et du Dj qui semble assez proche doit cependant se distinguer car il est intrinsèquement lié à la culture et aux évolutions du sampler.
Les MPC60 (Akai), le SP-1200 (EMU) et l’ASR10 (Ensoniq), ses instruments de performance rentrent par la grande porte dans l’histoire du beatmaking. Ils ont pour effet de donner une vraie identité à la musique au travers d’échantillons piochés dans des répertoires très variés (riddims dans le dub / reggae). Ils se prêtaient tant aux spectacles Live que pour la réalisation de vidéos internet.
C’est avec le MPC 60 et le SP-1200 que le groupe de New York EPMD sort son tube fondateur « Strictly Business » définissant le principe de l’échantillonnage et des boucles (extrait de « I Shot the Sheriff » pris sur le titre de Bob Marley)
Le partage des vidéos de beatmaking sur les plateformes média, sur le moteur de recherche vidéos comme Youtube et via les réseaux sociaux offrent aux producteurs un excellent moyen de créer leur propre Label. Ils les utilisent dans le but de commercialiser leur musique auprès des musiciens, des fans et des marques. Si la musique est conçue pour être écouter, avec les vidéos beat, la musique devient visuelle et physique. Les vidéos beatmaking ont l’avantage d’apporter une ambiance positive et constitue une expression collaborative en offrant un moyen de dialogue artistes/public. C’est bien vu pour les producteurs qui peuvent révéler leurs performances et leurs styles plutôt que de présenter un produit fini.
L’autre grande évolution dans l’histoire des vidéos de beatmaking s'est déroulée sur les médias sociaux, et en particulier sur Instagram. Avec Instagram Live, le réseau social des créateurs a augmenté sa capacité vidéos de 15 à 60 secondes en 2016 puis a lancé IGTV en 2018. Il va sans dire que Instagram est devenu un fort écosystème pour les créateurs de musique et une plateforme de premier plan avant Youtube pour commercialiser ses œuvres auprès du public et d’autres musiciens. Les producteurs diffusent largement leurs sessions de studio sur Ig Live ou partager des beats existants.
L’avènement d’internet et des sites de commerce, les producteurs beatmakers commercialisent leurs productions sur des sites spécialisés ( Sound click ) ou directement sur leur propre plateforme de téléchargement. Avec le développement de la musique urbaine, les plateformes de vente d’instrumentales beats ont gagné une bonne notoriété et deviennent une aubaine pour les beatmakers qui peuvent vivre décemment de leurs créations musicales.
Blue Lines Records est une société de production parisienne spécialisée en enregistrement, beatmaking, production et édition musicale. Les beatmakers professionnels sélectionnés par Beats By Blue Lines sont certifiés par le SNEP (disque d'or, de platine, de diamant) . Licences et droits Youtube et Spotify.
Via le beat store en ligne, vous pourrez choisir votre beat ( achat et téléchargement direct).
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